Auteur: Dario Latrofa

Sommaire

1.      Introduction

2.      Les 5 points clés pour réaliser un bâtiment durable et économique en énergie :

1. Réhabilitation énergétique Daimon Design: Élimination des ponts thermiques pour la santé et l'efficacité énergétique

• Impact et solutions Daimon Design contre les ponts thermiques: De l'énergie conservée aux environnements sans moisissures

• Stratégies Daimon Design pour prévenir les ponts thermiques et assurer un habitat sain sur la Côte d'Azur

• Utilisation de la thermographie par Daimon Design pour une isolation thermique impeccable des bâtiments

2. L'étanchéité à l'air par Daimon Design: Fondamentale pour l'efficacité énergétique des bâtiments durables

• Équilibrer ventilation et isolation: Daimon Design optimise l'échange d'air pour des bâtiments basse consommation

3. Daimon Design et la qualité de l'air intérieur: Identifier et neutraliser les sources de pollution pour la santé

4. L'expertise Daimon Design en contrôle de la lumière: Bienfaits de l'HCL et gestion du blanc dynamique pour un confort maximal

• La maîtrise de l'éclairage naturel et artificiel par Daimon Design: Clé du bien-être dans l'architecture moderne

5. Daimon Design: Choix de matériaux et techniques avant-gardistes pour une isolation acoustique optimale dans les constructions

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3.      Principes de la bioclimatique appliquée à la construction.

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1.      Introduction

Nous sommes convaincus que la phase de conception est essentielle pour la construction de bâtiments à haute performance énergétique. C'est pourquoi chez Daimon Design, spécialiste en renovation energetique à Grasse, nous voulons vous aider à éviter les erreurs courantes commises lors de la conception d'un bâtiment à faible consommation d'énergie. Nous croyons que la clé pour construire correctement consiste à réaliser des enveloppes de bâtiments avec d'excellentes performances en termes d'isolation et d'étanchéité à l'air, afin de minimiser les besoins énergétiques de nos habitations. Nous étudions ensuite un système d'installation calibré aux niveaux de confort requis par ses habitants et aux besoins réels du bâtiment. Nous savons que les erreurs de la phase de conception sont généralement les plus difficiles à corriger en cours de réalisation, sauf à des coûts élevés supplémentaires. C'est pourquoi nous, en tant qu'architecte cote d'azur, accordons une grande importance à la phase de conception et y consacrons tout le temps nécessaire pour arriver à des décisions étayées par des informations précises et ponctuelles tant du point de vue technique qu’économique.

Chez Daimon Design, nous sommes conscients que les coûts de maintenance régulière doivent être pris en compte dès les premières étapes décisionnelles de la construction d'un bâtiment. Nous évaluons la durée de vie des différents éléments et composants de construction, ainsi que la facilité éventuelle avec laquelle ils peuvent être remplacés et entretenus. Nous savons qu'en moyenne, les structures durent de 90 à 100 ans, tandis que les finitions et les autres composants ont une durée de vie variable en fonction des caractéristiques propres au matériau, de la qualité de la pose, de l'utilisation et des sollicitations effectives sur l'élément et bien sûr de la maintenance. Chez Daimon Design, nous sommes là pour vous aider à planifier pour l'avenir et à concevoir une maison pour une vie évolutive. Nous sommes là pour vous aider à adapter votre maison aux différents besoins des locataires, des âges et des phases de la vie.

Contactez-nous dès maintenant pour discuter de votre projet de construction et découvrir comment Daimon Design peut vous aider à construire une maison durable et économe en énergie.

2.      Les 5 points clés pour réaliser un bâtiment durable et économique en énergie:

Pourquoi la phase de conception est essentielle pour construire une maison durable

   I.       Les erreurs courantes à éviter lors de la conception d'un bâtiment à faible consommation d'énergie

Le 16 décembre 2002, le Parlement européen a introduit les premières mesures visant à la conservation de l'énergie et à la protection de l'environnement dans la construction en émettant la Directive 2002/91/CE.

À travers ce document, la Communauté européenne a demandé aux États membres de promouvoir des lois nationales spécifiques et des règlements d'application afin de la rendre opérationnelle d'ici 2005.

Pour la première fois, le concept d'efficacité énergétique des bâtiments a été introduit, en définissant une nouvelle mesure appelée "consommation d'énergie du bâtiment", mesurée en kilowattheure par mètre carré de surface par an Wh/m² an. Cette mesure facile à comprendre permettait de quantifier immédiatement les besoins énergétiques d'un bâtiment et de comparer les consommations de différents bâtiments pour le chauffage, la production d'eau chaude, la climatisation, l'éclairage et les usages domestiques.

   II.     L'importance de la phase de conception pour la construction de bâtiments à haute performance énergétique

Le premier pas pour construire correctement consiste donc à réaliser des enveloppes de bâtiments avec d'excellentes performances, à la fois en termes d'isolation et d'étanchéité à l'air, afin de minimiser les besoins énergétiques de nos habitations. Ensuite, il convient d'étudier un système d'installation calibré aux niveaux de confort requis par ses habitants et aux besoins réels du bâtiment.

Pour concevoir des bâtiments à faible consommation d'énergie et en même temps de haute qualité de vie, la phase de conception est la plus importante, celle où il faut consacrer tout le temps nécessaire pour arriver à des décisions étayées par des informations précises et ponctuelles tant du point de vue technique qu'économique.

Les erreurs de la phase de conception sont généralement les plus difficiles à corriger en cours de réalisation, sauf à des coûts élevés supplémentaires.

   III.  Prendre en compte les coûts de maintenance dans la construction d'un bâtiment.

Lors de l'évaluation des coûts liés à la construction d'un bâtiment, il est important de prendre en compte les coûts de maintenance régulière qui devront être effectués pour rendre le bâtiment efficace et confortable au fil des ans. Si vous ne voulez pas faire face à des dépenses inattendues et répétées au fil du temps, ces aspects doivent être analysés dès les premières étapes décisionnelles. Il est en effet important de tenir compte de la durée de vie des différents éléments et composants de construction, ainsi que de la facilité éventuelle avec laquelle ils peuvent être remplacés et entretenus. En moyenne, les structures durent de 90 à 100 ans, tandis que les finitions et les autres composants ont une durée de vie variable en fonction des caractéristiques propres au matériau, de la qualité de la pose, de l'utilisation et des sollicitations effectives sur l'élément et bien sûr de la maintenance.

   IV.  Planifier pour l'avenir en concevant une maison pour une vie évolutive.

À un certain âge, monter les escaliers devient de plus en plus difficile, c'est pourquoi les personnes âgées se retirent souvent au rez-de-chaussée, dans un espace plus restreint, laissant aux jeunes générations des espaces plus grands. Une bonne planification orientée vers l'avenir peut prévoir, par exemple, la mise en place d'installations pour réaliser une cuisine et une douche dans une zone initialement utilisée à d'autres fins, afin de s'adapter aux nouveaux besoins des locataires.

Concevoir une maison pour une vie évolutive : la flexibilité d'utilisation des espaces est essentielle.

Et lorsque les besoins, les locataires, les âges changent ? Une maison devrait pouvoir évoluer dans le temps, s'adaptant aux différentes phases de la vie de ceux qui y habitent. Il n'est pas facile d'identifier tous les besoins et d'évaluer les incertitudes qui peuvent se présenter au fil du temps, surtout dans une société en constante évolution : des enfants qui restent à la maison jusqu'à trente ans, des grands-parents qui vivent longtemps, souvent trois générations cohabitent dans une seule maison. Seule une maison bien conçue et construite peut être habitée et partagée pendant longtemps et par plusieurs générations.

Souvent, dans la phase de conception, on risque de surestimer le besoin d'espace en ne pensant qu'au coût de la construction, sans tenir compte du fait que les grands espaces ou les espaces peu utilisés devront tout de même être chauffés et nécessiteront des coûts pour la maintenance et la gestion. Il est préférable de prévoir une certaine flexibilité d'utilisation des espaces qui permette de transformer le logement à moindre coût et sans intervention statique. Dans la phase de conception, la prise en compte de ce qui pourrait être une barrière architecturale à l'avenir ne nécessite presque jamais de coûts supplémentaires importants. L'intervention nécessaire pour les éliminer implique en revanche des coûts supplémentaires, avec des résultats souvent insatisfaisants.

   V.     Éviter le gaspillage.

Le choix initial à faire avec l'architecte et le consultant en énergie concerne la norme énergétique à atteindre dans la construction du bâtiment. Une conception correcte pour une maison efficace, confortable et respectueuse de l'environnement prévoit que les besoins énergétiques (chauffage, refroidissement, production d'eau chaude sanitaire et éclairage) soient minimisés autant que possible ; le besoin énergétique résiduel doit être couvert par des systèmes modernes et efficaces, utilisant de préférence des sources d'énergie renouvelable.

Il s'agit du premier aspect à examiner si l'on veut construire des bâtiments économes en énergie. En effet, il est intuitif que plus les surfaces exposées vers l'extérieur augmentent, plus les pertes d'énergie vers l'extérieur en hiver et l'entrée de chaleur indésirable en été augmentent.

Il s'agit du rapport entre la surface d'émission et le volume chauffé enfermé par la surface d'émission. Il indique la compacité du bâtiment, où S représente toutes les surfaces périphériques qui transmettent la chaleur vers l'extérieur ou vers des espaces non chauffés (caves, garages, greniers, etc.) et V le volume enfermé par celles-ci.

Le rapport idéal entre la surface et le volume serait celui de la sphère, qui pour des raisons évidentes, est difficilement utilisable comme bâtiment. En tout cas, il est possible de s'approcher d'un rapport optimal en considérant que :

pour un volume donné, les besoins énergétiques diminuent avec la diminution de la surface d'émission. Par conséquent, les bâtiments ayant une forme régulière et compacte sont moins émetteurs que ceux ayant une forme irrégulière.

Un bâtiment à plusieurs étages, donc, pour un même volume, aura plus de pertes énergétiques qu'un bâtiment disposé sur un seul étage, bien que possédant le même rapport S/V. En effet, le bâtiment en tour a plus de surfaces en contact avec l'extérieur, tandis que celui en rangée a une plus grande surface en contact avec le sol. Des maisons regroupées avec des murs communs auront des pertes moindres (par exemple, des maisons en rangée, des maisons en terrasse, etc.). Dans nos latitudes, la forme la plus appropriée est celle du parallélépipède, qui permet de contrôler la dispersion thermique en hiver et les apports de chaleur en été, permettant une utilisation adéquate du rayonnement solaire pendant les mois d'hiver.

3.      Principes de la bioclimatique appliquée à la construction.

La forme c'est un des premiers aspects à examiner si l'on veut construire des bâtiments économes en énergie.

Les concepts de "localisation et orientation du bâtiment" sont des éléments clés de l'architecture durable qui visent à optimiser l'utilisation des ressources naturelles, en particulier l'énergie solaire, et à minimiser les coûts énergétiques du bâtiment.

La localisation se réfère à la sélection d'un site approprié pour la construction du bâtiment, en fonction de plusieurs facteurs tels que l'emplacement, l'altitude, l'orientation et la pente du terrain. Les zones surélevées sont généralement plus exposées aux vents et aux précipitations, tandis que les zones de fond de vallée concentrent l'air froid et l'humidité. La présence d'arbres, de reliefs ou de bâtiments environnants peut également faire de l'ombre pendant l'hiver et réduire la quantité d'énergie solaire disponible.

L'orientation du bâtiment, quant à elle, est la façon dont il est placé sur le site par rapport aux points cardinaux. Dans les régions où se trouve le bâtiment, le front sud est généralement le plus efficace pour le gain thermique solaire, tandis que le front nord, jamais directement touché par le soleil, sera plus susceptible de subir des pertes thermiques. Les architectes cherchent donc à concevoir les bâtiments avec une façade exposée au sud, de manière à optimiser l'utilisation de l'énergie solaire.

L'orientation optimale des pièces peut également être prise en compte lors de la conception d'un bâtiment durable. Les pièces situées au sud, comme le salon ou la salle à manger, sont placées de manière à recevoir la plus grande quantité de lumière naturelle pendant la journée, tandis que les pièces situées au nord, comme les couloirs ou les salles de bains, sont généralement plus sombres et ne nécessitent pas autant de lumière naturelle. Les chambres sont souvent placées à l'est, afin de recevoir les premiers rayons du soleil le matin.

En utilisant ces principes d'orientation et de localisation, les architectes peuvent concevoir des bâtiments qui maximisent l'utilisation des ressources naturelles, tout en minimisant les coûts énergétiques. Ces pratiques permettent également de créer des environnements intérieurs plus sains et plus agréables pour les occupants du bâtiment.

L'effet de serre est un phénomène naturel qui permet de retenir une partie de la chaleur produite par le soleil et de maintenir une température agréable à l'intérieur de l'atmosphère terrestre. Dans le domaine de l'architecture durable, on peut tirer parti de ce phénomène pour chauffer les bâtiments de manière naturelle.

Pour bénéficier de l'effet de serre dans un bâtiment, il est important de choisir une orientation optimale pour le bâtiment et ses pièces, en privilégiant une façade exposée au sud, où les rayons du soleil sont plus intenses.

Il est également important d'utiliser des matériaux massifs tels que des briques ou de l'argile pour les murs et les planchers, car ils ont une capacité de stockage thermique élevée. Ces matériaux peuvent absorber la chaleur produite par les rayons du soleil pendant la journée et la libérer lentement pendant la nuit, ce qui contribue à chauffer naturellement les espaces intérieurs.

L'utilisation de fenêtres et d'isolants thermiques de haute qualité permet également de conserver la chaleur à l'intérieur du bâtiment, tout en limitant les pertes de chaleur. En combinant ces différents éléments, il est possible de créer un environnement intérieur confortable et économe en énergie, en utilisant efficacement l'effet de serre pour chauffer naturellement le bâtiment.